La Sophia-Analyse peut être définie comme une psychothérapie analytique et existentielle. Ce qui veut dire qu’elle assume toute la richesse de la psychanalyse et qu’elle prend en compte la dimension actuelle de la personne dans sa relation aux autres et à la réalité.

Le cheminement thérapeutique passe par la prise de conscience de la blessure de départ et des émotions qui s’y rattachent, blessure qui date de la toute petite enfance, voire même de la vie intra-utérine.

La douleur de cette blessure nous a amené à mettre en place une réponse de survie. A l’âge adulte, cette dernière devient anachronique – inadéquate et destructrice – ; bloquant ainsi l’épanouissement de notre vie, de nos relations et de notre créativité.

En effet, cette réponse de survie comporte des mécanismes de défenses qui sont nécessaires et efficaces dans la petite enfance mais qui deviennent des mécanismes d’offenses, véritable projet destructeur basé sur notre colère et le refus de notre histoire. Ceci nous entraine dans un cycle de répétitions incompréhensibles de prime abord.

La souffrance que cela comporte amène à la recherche d’une aide, dont le but est de connaître notre blessure, de l’accepter et à partir de là, d’élaborer une réponse nouvelle, réparatrice et créative qui donne accès à la joie de vivre. Cette transformation repose sur la capacité décisionnelle que chaque être humain a, ce qui lui permet d’être un acteur responsable de sa vie.

Le travail Sophia-Analytique est donc un processus d’autonomie qui s’harmonise avec la capacité de rester en lien et de vivre positivement l’attachement. Apprendre à s’aimer d’abord, pour ensuite aimer, jusqu’à se faire aimer, d’un amour réel et vivant. Nous invitant à ce parcours, beau et difficile, la Sophia-Analyse nous propose de faire de notre vie une œuvre d’art.